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histoire d'amour (?) en léger différé (!) - Accueil
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Derrière la montagne
Tribune

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à V. Objet : couac

mardi soir I. tenait sa réunion de parents (présentation aux parents de la classe, du programme). elle était très angoissée. comme depuis deux jours. lorsque je vais lui dire vers 5h que je m'en vais et que je lui souhaite bonne chance, elle me fait clairement sentir que si je m'en vais maintenant elle me tuera avant la fin de la semaine. je m'exécute donc et reste avec elle jusqu'à l'arrivée des parents, tentant de la détendre, lui donnant les derniers conseils.

ensuite j'irai discuter jusqu'à 9h avec une autre instit (St) de nos aventures sentimentales passées. l'un comme l'autre c'est assez comique. et surtout elle comprend ma parano actuelle lorsque je lui parle de mes déboires passés avec M. cette discussion m'a permis de passer outre l'angoisse que je nourrissais à propos de la réunion d'I.. réunion qui s'est finalement très bien déroulée.

le jeudi matin est un bonheur. d'abord je travaille très bien avec les enfants d'I. qui sont charmants avec moi. elle aussi est charmante. me demandant même de venir l'aider dans sa classe après la séance informatique. je dois refuser par manque de temps. l'après midi ça empire un peu. je commence à avoir chaud, puis froid, ma voix se casse. je suis très mal et dès 16h30 je rentre chez moi. j'appelle mon amie S. qui rapidement m'oriente sur I. (elle veut savoir si sa prédiction de mariage tient toujours la route). je lui réponds que oui tout va bien sauf que d'après moi I. ne fera pas l'année. en dehors du stress de sa réunion de parents qui l'avait conduit jusqu'aux larmes mardi midi j'ai remarqué tout au long de la semaine qu'elle ne maîtrisait absolument pas la situation avec les enfants et surtout qu'elle ne prenait aucun plaisir à ce qu'elle faisait. et que ce n'était pas les petits plus ponctuels qui allaient arranger la situation.

ce matin je suis carrément malade, je n'ai plus de voix et lorsque je parle à I. qui arrive en même temps que moi elle m'entend à peine. on parle d'un repas qui doit se tenir entre collègues vendredi prochain et elle me demande si elle peut venir avec son... copain.

bizarrement, peut-être est-ce l'effet anesthésiant de mon état maladif mais ça ne me fait pas grand chose. je ressens un léger coup de frein. je vois un chemin semé d'embûches mais absolument pas impraticable. après tout je n'ai pas inventé notre complicité et depuis un mois jamais elle n'en a fait état dans sa conversation. il ne doit pas être si important. à présent j'ai même hâte de le rencontrer, histoire de voir les forces en présence. pour l'heure je n'abdique pas, je baisse juste un peu la tête.

voilà c'est tout. j'ai bien peur pour toi que ma petite histoire calme et tranquille ne devienne un peu grand guignolesque dans les jours à venir mais personnellement j'ai toujours envie d'aller voir au bout ce que je vais y trouver. bises. P.

 

à K           Objet : crac

ce matin je ne vais pas à l'école. je vais passer la matinée à la maternelle avec mon amie S. elle est assez intelligente pour ne pas évoquer le sujet et on parvient à beaucoup s'amuser. et pourtant, aujourd'hui, en plus de ma voix cassée j'ai le dos en compote. c'est bizarre après un mois durant lequel j'ai fait 20km de vélo par jour pour aller à l'école, par tous les temps et en affichant une forme toujours grandissante, j'ai l'impression que depuis hier matin je m'écroule comme un château de sable sous l'effet des vagues de la marée montante. P.

 

à K. Objet : pris à la gorge

il est 1h du mat et je viens de rentrer. j'étais chez St et F (son copain). chez qui j'ai passé une soirée très cool à parler musique, sériés télé et un peu d'I.

comme je m'y attendais et plus encore j'ai passé la journée entière avec elle ou en pensant à elle, à l'aider. j'ai eu ses enfants en informatique, après j'ai fait la classe à sa place pendant qu'elle allait à une réunion pour ses enfants difficiles. à midi après avoir parlé une demi-heure avec elle et après m'être aperçu qu'elle avait peur (réellement) à l'idée de retrouver sa classe cet après-midi (en fin de journée ils sont carrément intenables) je suis allé boire un coup au café avec St et V et ça m'a fait un bien fou.

en début d'après midi elle m'envoie un enfant en punition, puis j'en attrape un après la récré dans les couloirs. à 17h elle me retrouve à l'entrée de l'école où durant la conversation je remarque son regard qui se perd dans le vide. je suis le seul à qui elle parle sincèrement de ses peurs, de ses doutes. et comme j'ai le sentiment qu'elle a besoin d'expulser tout ça, j'écoute. et je l'engueule lorsqu'elle se laisse aller à trop de défaitisme, de découragement.

je fais l'étude puis je la retrouve chez St. nous parlons jusqu'à 19h puis elle s'en va. St m'invite chez elle voyant que je suis pas bien du tout. et la soirée va durer. elle et son copain parvienne à me changer les idées. demain ell me promet qu'elle me soutiendra ou m'empêchera de faire des conneries si je ne supporte pas la présence du copain d'I.

en ce qui concerne aujourd'hui je suis plutôt content de moi car je suis parvenu à l'aider en ne voyant que la personne sympathique que j'ai voulu aider dès le début. il m'est juste arrivé à certains moments d'apercevoir, comme une apparition, la personne belle et touchante que j'ai découvert à force de l'aider. et je suis désolé mais tant qu'elle continuera de me regarder comme elle le fait, de me prendre le bras lorsqu'elle veut capter mon attention et de sourire à mes tentatives de lui faire oublier ses soucis, je ne pourrai que fondre comme neige au soleil. ah vivement la neige que je puisse m'y perdre...
Ecrit par paullebuet, le Dimanche 4 Mai 2003, 23:50 dans la rubrique "Paradise/Hell ?".


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