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Derrière la montagne
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à S. I can't help falling in love with her

je sens que je ne vais pas pouvoir m'en empêcher pourtant je suis quasiment persuadé que je ne devrais pas. déjà elle est instit (mais débutante !) et je vais devoir travailler une année entière avec elle (peut être !). si ça se passe mal je sais ce que ça donne (l'envie d'écrabouiller ma tête contre le premier mur venu !).

elle est si jeune (29-21=8 !). ce matin j'ai vu M (conseillère pédagogique) qui ne pense que du mal d'elle ! (son premier passage à l'inspection a semble-t-il été un peu catastrophique). moi je lui ai parlé cinq minutes, elle m'a semblé ... adorable ... et perdue. je suis partagé entre l'envie de lui dire qu'elle est de toute manière destinée à m'épouser et celle de lui avouer qu'elle est tombée dans un piège monumental dont elle ne se sortira que si elle est assez intelligente pour accepter l'aide qu'on (que je) lui offre. mais lui dire ça serait bien trop cruel (quoi ? qu'elle doit m'épouser d'ici quelques années ou bien qu'elle va en chier toute l'année ?)

passons je sens que j'ai encore trouvé le moyen de me mettre dans un sacré pétrin. et toi ta première semaine s'est bien passée. pas trop mal au dos. pas trop déprimée par les discussions de tes collègues. avez-vous discuté de ma venue régulière à l'école (dans mon planning tout mon vendredi matin est vide). bon week-end. à plus.

ps : il faudra que je vienne t'emprunter REM un jour. P.

 

à Valy, 19 septembre 2001, 17h50                          Objet : j’ai douté des détails jamais du don des nues

récit d'une journée presque ordinaire : je me lève difficilement vers 7h et m'aperçois qu'aujourd'hui je ne pourrai pas aller à l'école en vélo (pluie abondante). j'arrive à l'école malgré tout, croise St, une nouvelle instit finalement assez sympathique et avec qui je peux même me permettre quelques touches d'humour. je travaille 1h avec des cm1 apathiques et disciplinés. après la récré durant laquelle je croise des visages des figures je me rends à l'inspection. c'est l'endroit où je me sens le plus à l'aise depuis le début de l'année grâce à l'accueil de M et J, les conseillères pédagogiques. on discute on discute et je suis aussi venu demander l'autorisation d'aller travailler à la maternelle une matinée par semaine (pour S. ma meilleure amie dans ce milieu mais aussi pour les aider en informatique). il n'y a pas de problème me dit-on c'est même prévu dans mon contrat. j'en profite aussi pour leur parler d'une nouvelle instit (liste complémentaire, jeune et jolie...) qui m'inquiète un peu car elle semble totalement perdue et évidemment l'aide qu'on lui offre à VH reste très limitée voire moqueuse. on me dit qu'on sait mais qu'en même temps cette personne a été plutôt désagréable lorsqu'elle s'est présentée le premier jour à l'inspection allant dans le bureau de l'inspectrice sans y être invitée, disant à peine bonjour (j'ai l'impression d'entendre des choses déjà vécues par moi...)

ensuite après-midi classique (travail non-stop). seul évènement marquant, à la récré, I. (liste complémentaire, jeune et  jolie donc) me demande si on peut se voir ce soir pour discuter du travail à faire en informatique. évidemment j'accepte d'autant plus que je suis plutôt curieux à l'idée de me faire ma propre idée. donc à 5h j'arrive dans sa classe, nous discutons 5 minutes de ce qu'on pourrait faire et là à l'évocation de ne je sais plus trop quoi elle se met à fondre en larmes et à me déverser un flot de paroles sur ses difficultés à tenir sa classe, à organiser son travail, sur l'aide qu'elle n'obtient pas, sur l'agressivité des parents à la sortie, sur sa boulette à l'inspection (elle s'est trompée de bureau et était très mal à l'aise). pendant une heure on va alterner ses larmes, mes paroles réconfortantes, ses larmes, mes conseils. je parviens apparemment à lui remonter un peu le moral même si je sais que mon aide est très limitée surtout en ce qui concerne le travail scolaire.

nous partons ensemble et en passant devant la classe de Sr (une autre amie, finalement je m'aperçois que j'en ai plusieurs) je vois qu'elle est toujours là et je saute sur l'occasion. et pendant les deux heures qui vont suivre nous allons lui chercher des livres dans toute l'école, lui donner des pistes pour son travail en classe, et continuer de la rassurer sur la difficulté de sa tâche (elle a récupéré la classe de sabine qui dès le premier jour s'annonçait très chaude).

finalement après l'avoir raccompagnée à sa voiture et pu constater qu'elle allait un peu mieux, je rentre chez moi où je trouve deux messages de S. je la rappelle, lui raconte ce que je viens de te raconter. elle jubile (elle avait prédit que je me marierais avec sa remplaçante). elle culpabilise ("je lui ai laissé une classe pourrie"). et 1h plus tard je vois enfin la fin de cette journée presque ordinaire en regardant le journal sur LCI (toujours les attentats mais ça m'intéresse déjà moins qu'hier et que les jours précédents) et en écoutant un peu de musique : "ça y est, le grand incendie / Y'a l'feu partout, emergency / Babylone, Paris s'écroulent / New York City / Iroquois qui déboulent / Maintenant / Allez // London, Dehli, Dallas dans l'show / Hommage à l'art pompier / T'entends les sirènes, elles / Sortent la grand échelle / Vas-y / Go /.../ C'est l'incendie, le grand incendie (ter)..." (extrait du dernier noir désir qui est sorti le 11 septembre !!). je tembrasse. P.
Ecrit par paullebuet, le Mardi 29 Avril 2003, 01:54 dans la rubrique "Paradise/Hell ?".


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